Cordoue, capitale musulmane


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Cordoue, par fsauzeau

Un plan de Cordoue au Xe siècle

La plus grande ville d’Espagne.

« la plus grande ville d’Espagne est Cordoue, qui n’a pas son équivalent dans tout le Maghreb, pas plus qu’en Haute Mésopotamie, en Syrie ou en Égypte, pour le chiffre de la population, l’étendue de sa superficie, le grand espace occupé par les marchés, la propreté des lieux, l’architecture des mosquées, le grand nombre des bains et des caravansérails [… ] ‘Abd al-Rahmān b. Muhammad fonda à l’ouest de Cordoue une cité qu’il appela Zahrā’ […] Les édifices y devinrent denses et la popularité de cette ville prit des proportions. C’est au point que les maisons formaient une ligne continue entre Cordoue et Zahrā’».

Ibn Hawqal, Configuration de la terre, trad., p. 110-111.

Une ville riche

« La ville de Cordoue est la capitale et la métropole d’al-Andalus, c’est le siège du califat musulman. Les qualités des habitants de Cordoue sont trop célèbres pour qu’il soit nécessaire d’en faire mention et leurs vertus trop évidentes pour qu’on puisse les taire. Ils conjuguent splendeur et beauté. Ce sont les plus grands savants de cette contrée et des modèles de piété. Ils sont renommés pour la pureté de leur doctrine, la probité de leurs gains, la beauté de leur apparence qu’il s’agisse d’habits ou de monture, l’élévation de leur intérêt pour les assemblées et les rangs, et leur maîtrise des mets et boissons. Ils sont, de plus, doués du caractère le plus aimable et des manières les plus dignes d’éloges. Cordoue ne manqua jamais de savants illustres ni de personnages distingués. Ses marchands sont riches et possèdent des biens abondants, ils vivent dans l’aisance et ont des montures somptueuses. Ils sont mus par une noble ambition. »

Al-Idrîsî, Nuzhat al-mushtaq fî ikhtirâq al-âfâq, encore appelé Livre de Roger, Sicile, 1154

Une reconstitution de la construction de la grande mosquée / cathédrale

Une vidéo Des Racines et des Ailes

La science des médecins de Cordoue.

« Si vous avez traité la gangrène par le moyen de médicaments sans résultats, et que vous constatez son extension sur le membre, sans possibilité de l’arrêter, il vous faut procéder à l’amputation du membre, pour sauver le patient d’une mort certaine ou pour lui éviter un mal plus terrible que la perte du membre. »

D’après Abulcasis (médecin et chirurgien, Cordoue 936 – 1013), La Pratique.

« Aussitôt qu’un individu a été mordu par un serpent, on doit se hâter de pratiquer une ligature au-dessus de la plaie pour arrêter la marche du poison et l’empêcher de se répandre dans le corps. Une autre personne devra avec sa bouche faire une succion aussi forte que possible et cracher tout ce qu’elle pourra absorber. »

D’après Maïmonide (théologien, philosophe et médecin appartenant à la communauté juivre de Cordoue, Cordoue 1135 – Le Caire 1204), Traité des poisons.

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